Quelle est la différence entre un turbo en échange standard et un turbo en réparation

Quelle est la différence entre un turbo en échange standard et un turbo en réparation

Publié par Team Auto Platinium

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Dans un véhicule, le turbo est essentiel pour des performances optimales du moteur. Si cette pièce tombe en panne, il faut la réparer ou la remplacer dans les plus brefs délais pour éviter l’usure du moteur. Plusieurs solutions s’offrent alors à vous comme l’achat d’un turbo neuf, mais cette alternative peut s’avérer coûteuse. Heureusement, vous pouvez opter pour des solutions à faible coût comme l’échange standard et la réparation. En quoi consiste l’échange standard ? Qu’est-ce qui caractérise un turbo échange standard comparativement à un turbo en réparation ? Dans cet article, découvrez la différence entre un turbo échange standard et un turbo en réparation.

En quoi consiste l’échange standard d’un turbo ?

Le turbo en échange standard est un dispositif entièrement reconditionné à neuf. Pour effectuer le reconditionnement, on change toutes les pièces sauf les 2 carters internes à la pièce. Le turbo est remis en état à l’aide de pièces neuves, avant d’être équilibré pour s’assurer que son fonctionnement est correct. Les éléments du turbo qui sont généralement remplacés ou nettoyés pendant le reconditionnement sont :

  • le chra qui est l’un des composants les plus essentiels du dispositif ;

  • la wastegate qui permet d’éliminer le risque de surchauffe du dispositif ;

  • la partie d’admission en aluminium qui aide à aspirer de l’air frais ;

  • la partie en fonte qui permet aux gaz d’échappement de passer.  

De plus en plus de personnes optent pour le turbo en échange standard du fait de sa fiabilité et de son faible coût. En effet, l’échange standard permet d’avoir un dispositif performant qui coûte 30 % à 60 % moins cher qu’un turbo neuf.

Lorsque vous choisissez la solution de l’échange standard, l’entreprise à laquelle vous avez recours envoie un turbo entièrement reconditionné contre votre ancien turbo. Vous pouvez payer une consigne pour recevoir le nouveau dispositif en attendant de renvoyer l’ancien à l’entreprise. 

Sinon, vous avez la possibilité d’attendre d’envoyer le turbo défectueux avant de recevoir la nouvelle pièce. Cela dit, le prix du turbo en échange standard varie selon les références de la pièce et la marque de l’automobile. 

La réparation d’un turbo

Lorsque le turbo est en réparation, ses pièces défectueuses sont démontées pour être réparées ou remplacées par des éléments neufs. La réparation d’un turbo n’est pas très difficile, mais elle doit se faire minutieusement. En fonction de la nature et du nombre de composants défectueux, l’opération dure entre 5 h et 10 h, et se fait en plusieurs étapes. Pour commencer, préparez la zone de travail en la nettoyant convenablement. Choisissez un endroit à l’abri pour éviter de contaminer les pièces avec la poussière ou de les mouiller. 

Ensuite, munissez-vous des outils de base pour le démontage des éléments. Il vous faudra :

  • des tournevis ; 

  • un jeu de clés Allen ; 

  • des clés à fourche ; 

  • un jeu de cliquets.

Puis, retirez les plastiques qui recouvrent le moteur afin de réussir à localiser le turbo. Dans certaines voitures, il est plus facile de retirer ce dernier par le bas du véhicule. Par contre, dans d’autres véhicules, il est préférable de le faire par le haut. Alors, prenez un peu de temps pour analyser et trouver la meilleure façon de démonter le turbo sans retirer toutes les pièces sous le capot. Gardez bien en tête l’ordre de démontage, car il faudra suivre exactement le sens inverse pour le remontage. À cet effet, n’hésitez pas à prendre en vidéo ou en photos les étapes du démontage.

Ensuite, procédez à la déconnexion des buses d’admission qui sont des tubes allant du filtre à air au turbo. Retirez aussi les connexions au niveau du système d’échappement situé du côté opposé au turbo. Desserrez tout le tuyau d’échappement afin de pouvoir le déplacer suffisamment pour avoir plus de place dans la zone du turbo. Retirez les 6 tuyaux connectés au dispositif pour enlever celui-ci hors du véhicule.

À présent, ouvrez le turbo et retirez ses 3 pièces principales qui sont 2 carters et 1 corps. Remplacez ce qu’il faut et nettoyez les composants non défectueux. Une fois que le turbo est réparé, procédez à son remontage en commençant par assembler les cartouches idoines. N’oubliez pas de remplacer le filtre et l’huile du véhicule. Remettez le turbo à sa place et montez tous les connecteurs. 

Par ailleurs, la réparation du turbo ne consiste pas seulement à remplacer ou réparer les éléments défectueux qui sont internes au dispositif. Il faut également vérifier le filtre à particules et s’assurer qu’il n’est pas obstrué. S’il est obstrué, nettoyez-le en profondeur et avec soin. 

Il faut dire que le filtre à particules peut s’encrasser prématurément à cause des pannes sur le moteur. Il faut donc inspecter ce dernier pour détecter d’éventuels problèmes. Ainsi, on pourra éliminer tout risque que le turbocompresseur s’endommage rapidement après son remplacement.

Conseils pour limiter les risques d’endommagement d’un turbo

Une rupture du turbo peut causer des dommages importants au moteur. Heureusement, il existe des précautions à prendre pour éviter cette situation et allonger la durée de vie du dispositif.  

Laisser la voiture au moins une minute sans accélérer, au démarrage

Cette précaution doit être prise en compte particulièrement dans le cas des moteurs diesel. Le turbo doit être bien lubrifié avant de démarrer les phases d’accélération. Au démarrage, il faut attendre que l’huile atteigne un minimum de température et lubrifie les composants du dispositif. Si vous décidez d’accélérer sans attendre cette phase, le turbo ne sera pas lubrifié correctement. Ceci va causer des dommages internes, et à long terme, le dispositif finira par se casser.

Concrètement, si vous accélérez de 0 à 4000 tr/min au démarrage, vous risquez d’endommager progressivement le turbo. En outre, lorsque le moteur est à froid, il est toujours recommandé de ne pas monter de 2 000 tr/min. De plus, prenez soin de toujours appuyer doucement sur l’accélérateur.

Utiliser de l’huile moteur de bonne qualité et des filtres de haute qualité

L’huile est un liquide de graissage essentiel aussi bien pour le moteur que pour le turbo. Généralement, les huiles de meilleure qualité sont les huiles synthétiques. Elles ont une plus grande durabilité en nombre de kilomètres, et allongent la durée de vie des pièces. 

Quant aux filtres (filtre à huile, filtre à particules, etc.), ce sont eux qui empêchent les impuretés et les résidus d’huile d’entrer dans le système. Alors, il va sans dire qu’ils doivent être de haute qualité.

Entretenir régulièrement le dispositif

Le turbocompresseur doit être régulièrement entretenu à travers notamment une révision et un nettoyage périodique. De plus, il faut changer l’huile moteur dès qu’il est usagé. Si vous dépassez la plage de service recommandée, vous mettez en danger votre moteur.

Ménager le moteur

Évitez d’abuser des récupérations à de basses révolutions. Dans les faits, si vous exigez beaucoup du moteur à partir d’un régime très bas, par exemple 1 200 tr/min, ses pièces internes seront surchargées. En plus, cela empêche d’exploiter tout le potentiel du turbo. En outre, prenez soin de laisser reposer le turbo avant d’éteindre le moteur.

Les raisons éventuelles d’une panne sur le turbo d’une voiture

La plupart des problèmes subis par le turbocompresseur sont dus à des défauts de lubrification : excès, défaut ou mauvaise qualité de l’huile. Ils peuvent aussi provenir d’un excès de carbone qui encrasse le turbo limitant son fonctionnement. Découvrez les principaux défauts qui entraînent la panne du turbo afin de les prévenir à temps.

L’usure de la bobine du turbo

L’arbre du turbo constitue sa bobine, et il est à cet effet soumis à une certaine vitesse et une certaine température. Son fonctionnement est géré notamment par des bagues spéciales lui permettant d’être actionné lorsque l’huile est sous pression. La force de travail exercée quand l’arbre fonctionne est importante, et d’ailleurs aucun roulement ne peut y résister.  

Les bagues ne sont pas forcément sujettes à l’usure, mais elles peuvent perdre leur étanchéité. Elles constituent d’ailleurs le talon d’Achille d’un turbocompresseur, puisqu’elles provoquent des fuites d’huile qui vont s’infiltrer dans le système d’admission. Ces fuites vont déclencher une consommation d’huile plus importante, et générer des fumées bleues à l’échappement.

Un jeu au niveau de l’arbre

Lorsque l’arbre devient déséquilibré en raison de l’usure par frottement, il peut casser les extrémités des aubes de la turbine. Les morceaux issus de la casse peuvent atteindre les cylindres et causer des dommages très importants. Ce défaut est généralement détecté par des symptômes comme des bruits anormaux dans le turbo.

Un défaut sur la géométrie variable

Le turbo du moteur peut perdre le contrôle de la pression de suralimentation en raison d’un excès de carbone. Cela se produit le plus souvent avec les véhicules ayant un moteur diesel, car celui-ci génère plus de suie. Généralement, un défaut au niveau de la géométrie variable allume le voyant de panne du moteur sur le tableau de bord. Cela conduit également à une baisse de la puissance du moteur.

Une défaillance de la soupape de décharge 

Si la membrane du poumon pneumatique qui active le contrôle de la pression du turbo est perforée, la soupape peut s’ouvrir. L’ouverture de cet élément va déclencher une pression de soufflage irrégulière et activer le mode d’urgence. Il en résulte une réduction importante des performances du turbocompresseur.

Une fuite de pression 

Les tuyaux et les colliers de turbo peuvent se desserrer ou se fissurer en raison des changements de pression constants et du contact avec le lubrifiant. Lorsque cela arrive, on assiste souvent à une baisse de puissance du véhicule. De plus, le turbo siffle de manière plus forte que d’habitude durant les phases d’accélération.

Le blocage du filtre à particules

Certains facteurs provoquent le colmatage du filtre à particules. Au nombre de ces derniers, on distingue les problèmes de moteur, surtout si celui-ci est vieux ou usé. Il y a aussi les problèmes d’injecteur, l’utilisation d’une huile de mauvaise qualité, le blocage des filtres, et la combustion excessive d’huile.

Lorsque le filtre à particules est obstrué, il devient complètement imperméable aux gaz de combustion. Ceci entraîne une augmentation soudaine de la pression derrière la turbine. De plus, la conduite urbaine peut contribuer au colmatage des filtres à particules.

Comment fonctionne le turbocompresseur ?

Le turbo est une pièce mécanique qui permet au moteur d’être suralimenté afin d’augmenter les performances du véhicule. Sans influencer la conception du moteur, il permet d’avoir des systèmes moteur plus performants et efficaces. Son fonctionnement est régi par l’action de différentes pièces.  

Quels sont les éléments impliqués dans le fonctionnement du dispositif ?

Le turbocompresseur est un ensemble de 6 pièces principales. Ces dernières sont : 

  • la turbine,

  • l’axe coaxial,

  • le compresseur d’air,

  • la soupape de décharge ou wastegate,

  • la soupape de sécurité,

  • l’intercooler.

Le turbocompresseur peut être doté d’une autre pièce essentielle appelée géométrie variable. Cette dernière augmente l’efficacité du dispositif en le dotant d’un mécanisme de variation de la vitesse des gaz d’échappement. Par ailleurs, certains modèles de turbocompresseurs sont régulés par un système formé de la wastegate et d’un actuateur pneumatique. 

La wastegate est formée d’un tuyau par lequel l’excès de pression du turbo s’évacue. Elle est soit en position ouverte soit en position fermée. Lorsqu’elle est ouverte, l’air circule à travers le turbocompresseur. Par contre, lorsqu’elle est fermée, le flux d’air est limité dans la chambre de combustion. 

Le fonctionnement du turbocompresseur est également régi par certains éléments externes comme le filtre à air et le capteur de suralimentation. Il y a aussi la durite d’entrée d’air, le radiateur de refroidissement d’air, les vis de graissage et la canalisation de retour d’huile. De plus, lorsque le dispositif fonctionne, le filtre à huile, le carter d’huile, la pompe à huile et la canalisation haute pression de graissage sont fortement sollicités.

En quoi consiste le fonctionnement du turbocompresseur ?

Le turbocompresseur est actionné à partir du moment où le moteur est mis en marche. Les gaz d’échappement vont alors déclencher le fonctionnement de la turbine qui va envoyer une masse d’air au compresseur. Ce dernier comprime l’air pour l’envoyer directement dans l’admission du moteur. L’air comprimé étant riche en oxygène, il permet d’avoir une meilleure combustion du carburant. Il en résulte une augmentation de la puissance du moteur et une amélioration des accélérations. 





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